Vélo et humour

Vélo et humour

1 avril 2020 Divers 0

Nous avons essayé d’écrire sur le confinement, les notions de liberté de mouvement (etc), mais visiblement nous n’étions pas prêts. Nous choisissons donc un sujet plus léger en traitant du lien entre vélo et humour, plus facile à aborder un 1er avril. Pour ceux qui veulent rire facile, on vous propose cette campagne de prévention écossaise, et pour ceux qui cherchent des recommandations culturelles (livres et films), lisez ce qui suit.

Bon pour commencer, autant l’avouer, les Cycles Sémaphore ne sont pas les rois de la boutade, on essaye bien d’avoir le mot pour rire, mais que voulez-vous, ça ne s’apprend pas ! Cela ne nous empêche pas d’aimer rigoler, hein ! Voici donc une petite sélection des choses qui nous ont fait rire et qui abordent de près ou de loin le vélo.

On ne sait pas vous, mais nous, nous avons grandi en lisant Gaston Lagaffe. Et le personnage de Franquin est adepte des modes de déplacement les plus farfelus : sa voiture qu’il bidouille en permanence (au point d’inventer l’airbag, le moteur à eau, la ceinture de sécurité élastique…), le bus accordéon, le monorail (ou comment révolutionner l’openspace), mais aussi le vélo (qu’il soit à piles ou pliant). Si ses inventions sont souvent loufoques et pas franchement utiles, l’imagination débordante de Gaston peut inspirer : la voiture à pédales qui s’accroche aux bus à l’aide d’une pince pour profiter de leur énergie (pas franchement propre dans la BD), ou encore le patin (à roulettes ou à glace) électrique. N’oublions pas que Gaston Lagaffe est plongé dans un univers belge où le vélo a sans doute autant de place que l’humour (c’est dire), nous vous invitons donc à relire la collection de BDs en scrutant la moindre bicyclette, il y en a partout !

Dans la rubrique lecture, on vous recommande aussi (dans un style plus récent) le livre de Didier Tronchet Petit traité de vélosophie. En plus d’être un scénariste et dessinateur de talent, Didier Tronchet est un adepte du biclou qui décrit avec beaucoup de poésie et d’humour la pratique du vélo en ville. Si vous passez par Lyon, jetez donc un coup d’œil à la fresque dessinée sur le magasin Vélonaute, dans le 6ème arrondissement, rue… Tronchet !

Cet article se transforme finalement en conseils de lecture, en voici donc un autre. Si ce n’est déjà fait, vous pouvez vous jeter (cela se lit très vite,et univers enfantin) sur l’histoire illustrée de Raoul Taburin par Sempé. L’auteur du Petit Nicolas y dessine le quotidien d’un réparateur de vélos dans un petit bourg à une époque où chaque village avait son vélociste, au même titre que son épicier ou son quincaillier. Benoît Poelvoorde a récemment prêté ses traits à Raoul Taburin, personnage tourmenté entre son goût pour la mécanique et son inaptitude à tenir sur un vélo. A propos de l’acteur belge (décidément il faudra écrire un article sur le lien qu’entretient la Belgique avec le vélo), vous pouvez visionner Le Vélo (pour autant nous avons largement préféré, dans un style beaucoup moins pour les enfants, et sans vélo, C’est arrivé près de chez vous, son film de fin d’études).

Cinéma toujours, et pardon pour nos goûts résolument vintage, dans La Grande Vadrouille, la scène avec Bourvil, de Funès et leurs vélos est carrément culte : après avoir imposé un troc de chaussures, Stanislas Lefort (de Funès) force Augustin Bouvet (Bourvil) à échanger leurs bicyclettes, le tout sur fond de Seconde Guerre Mondiale avec du burlesque en pagaille.

En plein confinement, vous avez peut-être le temps de regarder ces classiques, on vous y encourage, ça change les idées ! En attendant de pouvoir retrouver nos vélos et nos libertés de déplacement, prenez soin de vous !